vendredi 2 octobre 2015

Définition : Hôpital


Hôpital, définition glanée sur le ouèb
Un hôpital est un établissement de soins où un personnel soignant peut prendre en charge des personnes malades ou victimes de traumatismes trop complexes pour être traités à domicile ou dans le cabinet de médecin.
Dans la plupart des pays développés, par rapport au domicile et au cabinet du médecin, le centre hospitalier présente l'avantage d'avoir :
  • une hygiène assurée par un personnel de nettoyage formé ;
  • un accueil permanent et/ou une surveillance 24 heures sur 24 et sept jours sur sept par du personnel hospitalier médical et paramédical (infirmer ou infirmères, aides-soignant(e)s, etc.) ;
  • des équipes de soignants, disposant de compétences particulières (médecins spécialistes) et du matériel (plateau technique) nécessaire à des examens et soins plus poussés qu'au cabinet du médecin (dont en général des blocs opératoires).
En revanche, la présence et le passage de patients porteurs de nombreuses pathologies, et l'usage chronique de médicaments et biocides expose à un risque d'infection nosocomiale.
Certains hôpitaux ont un service des urgences, voire un service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR).

Hôpital, définition par une locataire courte durée (heureusement)*
UN hôpital, DES hôpitaux. Ca, déjà, c'est dit... Bon.

Lieu de villégiature ou de détention réservé aux personnes malades ou victimes de traumatismes, où, si tu ne risques plus de perdre la vie grâce aux soins prodigués, tu risques néanmoins de perdre ta dignité et tout type de pudeur que tu pouvais avoir dans ta vie dite "d'avant"...
Dans la plupart des pays développés (c'est chez nous, ça !!) par rapport au domicile et au cabinet du médecin, le centre hospitalier présente l'avantage d'avoir :
  • une hygiène assurée par un personnel de nettoyage formé et qui sait raconter à sa collègue toutes les dernières aventures de son p'tit dernier qui n'a pas réussi à trouver son alternance à temps, et ce, en rentrant dans ta chambre, te sortant du lit en mode éjection, faisant le lit, et ressortant, tout ça en ayant réussi à insérer dans son élocution un "bonjour-comment-ça-va-madame-aujourd'hui-biiiieeeen?-tant-mieux!", tout en ne reprenant son souffle que 2 FOIS ! Les meilleures de la catégorie sont celles qui te donnent la possibilité de connaître la suite de l'histoire en restant devant ta porte pour terminer leur récit passionnant. Celles-ci ont toute ma reconnaissance, parce que franchement, rester sur ma faim comme lors du dernier épisode de la dernière saison de Downton Abbey, ça m'aurait fichu le cafard ! 
  •  un accueil permanent et/ou une surveillance 24 heures sur 24 et sept jours sur sept par du personnel hospitalier médical et paramédical (infirmer ou infirmères, aides-soignant(e)s, etc.) qui fait que le simple fait de dormir est un peu comme arriver à faire pipi tranquille quand t'as des gosses : c'est juste impossible. Entre les courses poursuites de chariots dans les couloir et les bip bip des chambres qui appellent une infirmière, si tu arrives à fermer un oeil, l'autre hésite. Tu slalomes entre la terreur nocturne et la fatigue profonde. Quand tu t'assoupis enfin, que l'oeil sentinelle faiblit et que ton rythme cardiaque parvient à ralentir, il se passe peu de temps avant que la porte ne s'ouvre d'un coup pour laisser passer une lampe de poche dont la lueur vient te sonder la rétine. Tu peines à te rendormir (si tant est que cela pouvait s'appeler "endormissement") et lorsque tu es en pleine phase de sommeil paradoxal, on vient prendre ta tension... à 5h06. Là, on te signale que ton pouls est anormalement élevé, tout de même, pour quelqu'un au "repos" et qui se réveille (c'est sûr que 120 pulsations minutes, ça peut un peu étonner quand t'es pas en train de courir après ton lapin dans la maison), et qu'il faudrait vraiment penser à te ménager et ne pas prendre la convalescence à la légère.
  • des équipes de soignants (médecins spécialistes), disposant de compétences particulières, dont celle de faire sombrer dans les méandres de l'anésthésie après t'avoir lancé un "Ayé ! J'ai lancé l'apéro !", et de te déshiniber à vie en entrant dans ta salle de bain quand t'es nue comme un ver qui enfiles ses bas de contention. Ca tombe bien, "ça prendra moins de temps pour regarder l'aspect la cicatrice", te dit-on, sans s'offusquer que tu reçoives de la visite de la sorte.
Ce n'est pas la présence ni le passage de patients porteurs de nombreuses pathologies, et l'usage chronique de médicaments et biocides qui expose à un risque d'infection nosocomiale, mais bel et bien la nourriture qu'on sert. En effet, un phénomène de sous-nutrition s'explique par le fait indirect que tu ne te laisses pas prendre à deux fois et que rien qu'à l'odeur, tu ne touches plus au contenu de ton plateau repas. Tu ne manges donc plus à ta faim sauf si tu arrives à te greffer à un réseau de trafic de pain rassis (oué, même l'hosto a sa mafia), et tu perds tellement de poids tellement vite que tu es la cible de toutes les infections présentes que la porte de ta chambre ne stoppe même pas, et pour cause, elle est ouverte toutes les 10mn.

Certains hôpitaux ont un service des urgences, voire un service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR). C'est bien d'avoir l'explication, moi je croyais que ça voulait dire "Survivre en Milieu Ultra Rugueux"...

Allez, va, j'exagère un peu, hein...
J'ai été bien cocoonée pendant 8 jours, j'ai même presque eu envie de rester. Surtout quand on m'a fait comprendre qu'à la maison, y avait mes deux bambins qui m'attendaient ;o)

* Il s'agit ici de la suite de mes aventures (voir http://lejourdabra.blogspot.com/2015/03/le-premier-jour-du-reste-de-ma-vie_18.html si tu ne te rappelles pas) qui m'emmènent vers un autre moi !

1 commentaire:

  1. je suis impatient de voir le film !! certains faits relatés ressemblent à ce film sur les prisonniers de guerre en asie... que de subtilités dans la torture psychologique. et quel rendu ! ah non vraiment, j ai hâte de voir le casting ;-)

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