mardi 7 juillet 2015

Logo-Rallye 13 : Scène de ménage



La suite de nos aventures (texte précédent : Bas les pattes !) a été écrite d'après les mots proposés suivants : Callipyge, Pot de chambre, Fumoir, Shooter, Lunatique, Lavandes, Poster, Poireau.



La créature auparavant callipyge et fortement érotique s'était transformée en un homme luxueusement vêtu mais dont l'aspect restait assez repoussant, et dont l'haleine refoulait le pot de chambre. 

Jean-Philémon était encore tout abasourdi de tout ce remue-ménage, et désormais, se trouvait en outre bien confus de voir la poitrine de Célestine se soulever à mesure qu'elle reprenait son souffle. Hypnotisé par cette vision, il ne réagit pas quand Grxz tenta de se lever. Ce fut à nouveau Célestine qui se propulsa sur lui pour shooter entre ses jambes. Étonnamment, au vu de l'endroit et de la puissance du coup de pied célestinien, Grxz ne réagit que peu mais ouvrit la bouche. Il se vit tout de même renvoyé à la renverse et dans les limbes d'un monde mentholé. 

- On ne peut pas dire que vous soyez un rapide, vous ! lança Célestine à un Jean-Philémon dont les bras lui tombaient.
- ...
- Bon, OK, vous avez été top au marché... Mais là, qu'est-ce qu'il vous arrive ? Et pourquoi vous me regardez comme ça ?

Jean-Philémon la contemplait. Il la voyait nimbée d'une aura qu'il n'avait jamais observée sur quiconque. Il était comme dans un fumoir, tout étant flou autour de lui, sauf la vision céleste qui s'offrait à lui. On aurait dit un poster romantique de David Hamilton. Il était subjugué...

- Eh oh !! Vous avez buggé ou bien ? lui dit Célestine en le secouant par le bras.
Le contact le réveilla soudain et lui envoya une décharge d'énergie incroyable. Il se ressaisit et parvint à bafouiller :
- Oh ! Euh... Pardon, ma mie... Je suis... enfin... je suis vivement impressionné par votre vélocité et le courage dont vous avez fait preuve. Je vous remercie grandement de m'avoir ainsi sauvé ! Et puis... Vous êtes... Comment dire... Vous êtes si divinement gracieuse et élégante !

Célestine, qui se repassa alors en tête et en accéléré la scène de bataille, eut du mal à trouver de la grâce et de l'élégance dans ses derniers mouvements. Cela dit, elle comprit rapidement, au regard que Jean-Philémon portait à son ballon de basket, que la grâce dont il parlait semblait s'appliquer principalement à son 90D. Elle l'envoya bouler dans les lavandes :

- Non mais c'est incroyable, ça ! Nous sommes en train de vivre un truc de dingue, là ! On vient de capturer un intraterrestre, et vous, non seulement vous trouvez le moyen de me conter fleurette, mais en plus de me gratifier de vos compliments qu'en fait seul mon décolleté vous inspire ! Vous êtes bien comme les autres, à fonctionner seulement avec votre poireau !

Jean-Philémon fut choqué par cette diatribe. Lui, si éperdu d'amour ! Et il trouva Célestine bien lunatique, cette damoiselle tantôt reconnaissante, tantôt agressive !

Il s'indigna :
- Ma mie ! Je suis certes interloqué par cette vision ma foi peu fréquente qu'offre votre coffre si bien dessiné, mais croyez-m'en, tel que vous me voyez, je suis sous l'emprise d'une grande admiration à votre égard ! Vous avez raison, il se passe une chose extraordinaire et ce n'est pas tant celle que vous croyez !
Et il ne parvint pas à s'arrêter :
- Je viens de tomber amoureux, pour la toute première fois de ma vie...





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