lundi 2 mars 2015

Définition : Sexisme



Sexisme, définition glanée sur le ouèb


Le sexisme est une attitude discriminatoire adoptée en raison du sexe. La critique du sexisme dénonce l'idée selon laquelle les caractéristiques différentes des deux genres masculin et féminin impliqueraient l'attribution de rôles, droits et devoirs distincts dans la société. Elle dénonce cette construction de la société qui attribue un caractère, un rôle, des prédispositions physiques et affectives selon le sexe. La notion de sexe n'est alors plus une notion de sexe biologique (mâle et femelle) mais une construction sociale du genre féminin et du genre masculin limitant par là même le développement de l'individu sur les plans personnel, affectif, professionnel et social.[...] Le sexisme divise les rôles, habiletés, intérêts et comportements selon le sexe. Les effets principaux sont la discrimination envers l'un des sexes, en l’occurrence envers les femmes, et l'aliénation des deux sexes.[...]La justification historique la plus courante du sexisme, justifiant entre autres la domination des hommes, s'appuie sur l'argument selon lequel « les hommes sont naturellement supérieurs aux femmes », non seulement en force physique, mais aussi en intelligence, en culture, dans les sciences, les arts, la politique, etc. On parle alors d'essentialisme : la domination masculine s'expliquerait par une supériorité essentielle (ou naturelle) des hommes sur le « beau sexe », admiré mais relégué aux tâches subalternes et sans grand intérêt (bavardages et commérages).


Sexisme, définition par une fille toujours vénère

Le sexisme est une attitude discriminatoire adoptée en raison d'un malentendu archaïque.
Notre plus ancien ancêtre, l'australopithèque, ne chassant pas plus que ça, n'a pas eu l'idée de reléguer sa femelle aux tâches ménagères. Non. C'est son p'tit fillot, ce crétin d'Erectus, qui a commencé à envoyer le mâle à la chasse... Ses p'tits fillots ont suivi, et ainsi de suite jusqu'à nos jours, perpétuant un des plus anciens, puissants et collants atavismes de notre existence.
La critique du sexisme dénonce l'idée selon laquelle les caractéristiques différentes des deux genres impliqueraient que la femme doive s'habiller en soubrette lubrique pour faire le ménage (mais seulement quand son mari est là parce que sinon quand même, ça se fait pas), et que l'homme au gros BC (Biscotto-Ciboulot), pense pour toute la famille, la dirige et la nourrisse. Tout ça parce que la chasse a été considérée comme la tâche la plus noble de la tribu, quand la morphologie pouvait expliquer (contrairement au cerveau, hein) qu'une tâche soit dédiée à un genre plutôt qu'à l'autre.

Parce que du coup, tout bien considéré, la chasse, ça me va bien que ce soit mon mec qui s'y colle (noooooon Chériiii ! Façon de parler, pose ce fusil ! Laisse le lapin !! Euh, quoi que, le lapin...)... Je n'ai absolument pas de velléités d'avoir un pénis entre les jambes (m'enfin ! Oublie vite ce que tu es en train de penser, là !!), ni d'avoir des poils au menton. Je suis une femme, et en tant que telle, j'aime et je revendique mes différences (bon, okay, pas toutes, mais chuis une fille, non ??? Bon). Non, pas envie d'être un mec.

Cela dit, la théorie selon laquelle « les hommes [puissent être] naturellement supérieurs aux femmes, non seulement en force physique, mais aussi en intelligence [...]» a tendance à me faire contracter des mandibules et crocheter les arpions, mais me donne aussi une profonde envie de me gratter les couilles m'insurger (tu sens la violence contenue, là ?).
Et si certaines tâches peuvent s'adresser ÉVENTUELLEMENT plus aux hommes qu'aux femmes et inversement, en raison d'une différence de morphologie (vraiment, là, tu vois que chuis pas une intégriste féministe, hein), ben faut quand même arrêter de déteindre sur le reste.
Entre autres, vider les poubelles et remplir la machine à laver, en prenant toutes ses précautions, on peut aisément partir du postulat que c'est accessible à une grande majorité de mâles et de femelles, et il ne serait donc pas erroné de penser que ce ne soit  donc pas exclusivement réservé aux filles.
"Hérésie !" s'inscrit-on en faux ! "Que fait une fille dont le mec s'occupe du linge et met la table ?" me demandera-t-on ! "Ben elle mate la télé en buvant de la bière et en se grattant les..." Non... Evidemment. Elle fait d'autres trucs qu'elle a aussi la capacité de faire, comme raboter la porte qui coince ou réparer le vélo du p'tit. Chacun son truc QUI LUI CONVIENT.
"Blasphème ! On nous marche sur la tête !!" pensera le pieux héritier de la croyance suprême.
"Que nenni !", lui répondrai-je "Car dans ta croyance, ô fervent défenseur de la préhistoire, il n'est nul question de l'envie, du besoin, de la capacité de l'autre. Juste le "C'est comme ça que ça doit être épicétou !" qui peut conduire certains au pire."

Car il n'est pas de cerveau plus programmé à la lessive qu'un autre cerveau, ni de mains plus habiles que d'autres au bricolage. Il n'est que question de croyances : "c'est mon rôle parce que je suis un homme" ou "c'est moi qui dois le faire parce que je suis une femme".
En creusant bien, et si on dégoupillait un petit explosif gentillet au beau milieu de toutes nos errances archaïques, on se rendrait compte, après Hiroshima de croyances donc,  que non seulement les rôles assignés seraient une jolie fable partie en fumée, mais qu'en plus, on serait d'un coup capable de faire des choses qu'on n'aurait jamais imaginé faire auparavant.
C'est pourquoi poser son cerveau et "think different" (penser différemment) comme le prônait une certaine marque de Pomme, permet d'accomplir l'impossible, même la vaisselle.
Je n'irai pas jusqu'à dire que certains hommes se sentent bafoués dans leurs envies en délégant le nettoyage des toilettes à leur douce moitié. Cela dit, si cela leur fait du bien, qu'ils s'en occupent ! Et, mesdames, ne vous censurez pas lorsque vous avez envie de vous mettre le doigt dans le nez en conduisant, il ne faut plus que cela reste une prérogative exclusivement masculine ! Vous en êtes capable !!
Bon, après, voilà. Maintenant qu'il est clair que chacun a les mêmes capacités, on va juste dire qu'il n'est ensuite que question d'envie (donc, non, Marie-Aimée, il n'y a pas d'obligation au curage de feu rouge) et d'élan. Et ça, c'est bien la seule variable qui peut équilibrer ou non le partage...

Et si t'es pas d'accord avec ça, "mate une dernière fois mon derrière, il est à côté de mes valises"...

4 commentaires:

  1. J'aime beaucoup le fond et la forme mon amie Céline
    Jé le potier

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  2. J'aurai bien fait une vanne sexiste... mais comme on se voit demain, je vais éviter ! ;-)

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  3. Ouais mais là c'est facile, tu prêche des convaincus, non sexistes, qui aimeraient que leur femme fasse la vidange pendant qu'ils passent l'aspirateur et font faire les devoirs aux p'tits !!!!
    Encore qu'avec ta façon de nous le présenter, tu pourrais même faire sourire le bon chef religieux intégriste avant qu'il ne reprenne son prêche de la femme à la cuisine qui ferme bien sa gueule... ;-)
    J'attends avec impatience ta prose sur notre héritage judéo-chrétien qui nous rend tous coupable...
    bisous
    jno

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